Chères consœurs, chers confrères,
Je viens vers vous en ma qualité de président du conseil départemental de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes de Seine-Saint-Denis, afin de vous informer de la survenue de divers incidents portés à la connaissance de l’Ordre.
Pour mémoire, les contrats signés par chacun des masseurs-kinésithérapeutes dans le cadre de leur exercice professionnel sont régulièrement transmis au Conseil départemental de l’ordre des masseurs-kinésithérapeutes afin que ce dernier vérifie leur conformité au code de déontologie des masseurs-kinésithérapeutes.
L’Ordre a néanmoins constaté que certains de ces contrats étaient conclus avec des personnes non inscrites au tableau de l’ordre.
Les faits les plus graves ont été signalés à l’occasion de la signature de contrats de remplacement puis de l’exercice en cabinet de ces remplaçants.
Dans le cadre d’investigations plus avancées, il a en effet été établi, dans certains cas, que le remplaçant choisi, non inscrit à l’ordre :
– avait également donné un faux numéro d’inscription au tableau de l’ordre, usurpant ainsi le numéro d’un confrère régulièrement inscrit,
– ne possédait aucun diplôme de masseur-kinésithérapeute,
– avait commis des actes de violences physiques à l’égard de patients et des actes de destruction du matériel du remplacé.
Certains conseils départementaux ont par ailleurs, lors de l’examen de demandes d’inscription à l’Ordre, constaté que certains diplômes présentés étaient falsifiés (après confirmation de la direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS).
Il nous a dès lors semblé indispensable de porter à votre connaissance les faits ci-dessus décrits.
Nous invitons ainsi chacun de nos confrères, notamment à l’occasion de la signature d’un contrat de remplacement :
– à vérifier que son cocontractant est inscrit au tableau de l’ordre,
– à transmettre le contrat à son Conseil départemental.
Ces démarches aideront à prévenir tout incident tel que ci-dessus décrit.
Vous remerciant par avance de l’attention que vous porterez à la présente, je vous prie d’agréer, chères consœurs, chers confrères, l’expression de mes salutations confraternelles.
Daniel SULINGER
Président