VIOLENCES INTRA-FAMILIALES
D’après l’OMS, « la maltraitance est un acte commis ou omis, auquel cas on parle habituellement de négligence, qu’elle soit intentionnelle ou involontaire. La maltraitance peut être physique ou psychologique, avec des agressions verbales notamment. »
Les violences intrafamiliales peuvent être :
– physiques, sexuelles ou psychologiques, mais aussi verbales, administratives et financières
– conjugales (8.920 faits recensés dans le 93 en 2022)
– sur personnes vulnérables : mineurs, handicapés, personnes âgées (auquel cas la négligence relève également de la violence)
En 2019 en France, 44% des violences étaient intra-familiales.
Entre 2016 et 2020, 3,1% des violences physiques intra-familiales concernaient les personnes âgées de 60 ans et plus. A l’échelle mondiale, l’OMS estime qu’1/6 des personnes âgées de plus de 60 ans ont été victimes de violences. En plus des conséquences physiques et fonctionnelles évidentes, ces violences peuvent générer perte de mobilité, diminution de l’autonomie, syndrome de glissement, acutisation de pathologies antérieures.
Pour déceler les violences, un questionnement systématique est recommandé. Des dérogations au secret médical sont prévues pour les mineurs, les personnes vulnérables et les victimes de violences conjugales sous certaines conditions.
Dans tous les cas, vous devez demander conseil auprès de l’Unité Médico-Judiciaire de l’AP-HP : 01.48.02.65.06. Les signalements peuvent être adressés par mail à [email protected]
Vous pouvez aussi consulter les informations du CNO sur le secret professionnel :
(source : « Prévention des violences intra-familiales », Dr Laetitia LASNE et Dr Sarah BENHAMOU-GUILLEN, CDOM-93, 02/04/24)